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carton yves Bien-être & méthode CECH 8 Novembre 2025

La surstimulation — le cauchemar de ton chien

Tu crois l’épuiser…
Mais tu le rends endurant.
Tu crois le calmer…
Mais tu nourris son agitation.
Tu crois l’aider…
Mais tu fabriques son enfer.

La surstimulation est devenue la nouvelle mode déguisée en bienveillance : “Je le sors tous les jours, il fait de l’agility, du canicross, de la balle, du frisbee, de la randonnée, du parc…”
Mais ton chien n’a pas besoin d’en faire plus.
Il a besoin d’apprendre à faire moins.
À respirer. À se poser. À gérer ses émotions.


1. Quand “dépense” devient dépendance

Tu crois “dépenser ton chien” ? En réalité, tu entretiens un mécanisme d’addiction.
Chaque course, chaque lancer de balle, chaque moment d’excitation déclenche un shoot d’adrénaline et de dopamine.
Et ton chien s’y habitue. Il en redemande.
Tu crois le fatiguer, mais tu ne fais que renforcer son besoin d’action.

Ce que tu appelles dépense physique devient une fuite émotionnelle.
Ton chien ne sait plus s’arrêter, parce qu’il ne sait plus comment être bien dans le calme.


2. Le chien épuisé… mais jamais apaisé

Il s’effondre le soir, tu crois qu’il dort profondément.
En réalité, il s’éteint, vidé, pas apaisé.
Le lendemain, tout recommence.
Il tire, aboie, s’agite, réclame sans cesse.
Pas parce qu’il est “plein d’énergie”, mais parce que tu l’as rendu accro à l’agitation.

Le chien surstimulé est un chien stressé : il produit en continu cortisol, adrénaline, dopamine — ce cocktail chimique du chaos intérieur.
Ce n’est pas un chien heureux : c’est un chien qui ne sait plus se poser.


3. Apprendre à ton chien à se poser

L’équilibre ne vient pas de la quantité d’activité, mais de la qualité du calme.
Apprendre à ton chien à gérer le silence, la frustration, la lenteur, c’est le plus beau cadeau que tu puisses lui faire.

Quelques pistes simples :

  • Réduis les jeux d’excitation (balles, courses effrénées).

  • Introduis des exercices de calme : marche lente, attente posée, travail de flair.

  • Offre-lui des moments de repos sans stimulation, sans bruit, sans sollicitation.

  • Apprends à dire stop même quand il réclame : ce n’est pas de la dureté, c’est de l’éducation émotionnelle.

Un chien qui sait se poser est un chien qui choisit le calme, pas un chien qui le subit.


4. Le vrai bonheur du chien : le juste équilibre

Le bonheur d’un chien ne se mesure pas en kilomètres parcourus ni en balles lancées.
Il se mesure en paix intérieure, en stabilité émotionnelle, en relation sereine avec son maître.

La surstimulation fabrique des chiens nerveux, dépendants et déséquilibrés.
L’éducation calme et cadrée fabrique des chiens stables, confiants et heureux.

👉 Le secret ?
Ne cherche pas à le vider.
Cherche à l’équilibrer.


Conclusion

Le vrai bonheur d’un chien, ce n’est pas dans le trop.
C’est dans le juste.
Dans ce calme qu’il a oublié, mais qu’il rêve de retrouver.
Apprends-lui à respirer, pas à fuir.

L’obéissance, ça s’apprend. Ici.

carton yves Bien-être & méthode CECH 7 Novembre 2025

Le secret n’est pas d’exiger, mais d’expliquer

Trop souvent, on attend d’un chien qu’il “obéisse” sans se demander s’il comprend vraiment ce qu’on attend de lui.
Or, en éducation canine, le secret n’est pas d’exiger, mais d’expliquer.
C’est toute la différence entre un chien soumis et un chien éduqué.

Au Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy (CECH), nous partons toujours du principe qu’un chien n’est pas une machine à ordres, mais un être vivant intelligent, sensible et cohérent — à condition que son maître le soit aussi.


1. Exiger sans expliquer : une erreur fréquente

Beaucoup de maîtres se plaignent :

“Il sait ce que je veux, mais il ne le fait pas.”

En réalité, le chien ne comprend pas toujours le sens de la demande. Il perçoit des mots, des gestes, des intonations, mais pas le raisonnement humain qui les accompagne.

Lui dire “assis” dix fois sur un ton changeant, ou le punir sans lui avoir montré ce qu’on attend, ne lui apprend rien.
👉 Le chien n’obéit pas par défi, il échoue faute de clarté.


2. Expliquer : c’est enseigner

Expliquer à un chien, c’est :

  • Montrer le bon comportement ;

  • Guider physiquement ou au leurre pour qu’il réussisse ;

  • Récompenser dès qu’il exécute correctement ;

  • Répéter avec cohérence jusqu’à ce que le geste devienne automatique.

L’éducation canine, c’est de la pédagogie pure : on enseigne un comportement, on ne l’impose pas par la contrainte.

Quand le chien comprend la logique de l’exercice, il y adhère de lui-même. Il agit parce qu’il sait quoi faire — pas pour éviter la punition.


3. Le rôle du maître : être clair et constant

Un bon maître n’est pas celui qui parle fort, mais celui qui communique clairement.
La voix, le geste, la posture et le timing doivent dire la même chose.
La règle d’or : un message = une réaction = une récompense ou une correction juste.

La constance crée la confiance. Un chien qui comprend son cadre devient attentif, réceptif et calme, car il sait exactement ce qui est attendu de lui.


4. L’équilibre entre fermeté et explication

Expliquer ne veut pas dire céder à tout.
L’éducation équilibrée repose sur deux piliers complémentaires :

  • La clarté de l’explication, pour que le chien sache quoi faire ;

  • La fermeté juste, pour qu’il comprenne ce qu’il ne peut pas faire.

Un maître ferme sans pédagogie crée la crainte.
Un maître doux sans cadre crée la confusion.
L’équilibre des deux crée l’obéissance durable.


5. L’approche CECH : comprendre, expliquer, exiger

Au CECH, chaque séance suit un fil conducteur simple :

  1. Observer le chien : comprendre son tempérament et ses motivations.

  2. Expliquer clairement la consigne, sans énervement.

  3. Exiger seulement ce que le chien a déjà appris à comprendre.

Ce processus rend l’éducation fluide, rapide et efficace.
Les maîtres découvrent qu’en expliquant mieux, ils corrigent moins.


Conclusion

Un chien éduqué n’est pas un chien “soumis”, mais un chien guidé avec intelligence.
L’obéissance naît de la compréhension, pas de la peur.
Quand le maître prend le temps d’expliquer, le chien prend le réflexe d’écouter.

Le secret n’est pas d’exiger, mais d’expliquer.
Et c’est précisément ce que nous pratiquons, chaque jour, au CECH.

L’obéissance, ça s’apprend. Ici.

carton yves Bien-être & méthode CECH 3 Novembre 2025

La maturité sexuelle et la reproduction chez le chien

« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »


La puberté : une étape naturelle, pas un cap anodin

La puberté marque l’entrée du chien dans la vie adulte.
C’est une période clé, à la fois hormonale, physique et comportementale,
durant laquelle l’animal cherche sa place dans la hiérarchie.

L’apparition des hormones modifie le corps… et parfois le comportement.
Le rôle du maître est de canaliser, pas de subir.


Chez le mâle : affirmation, marquage et pulsion

Le mâle atteint la puberté entre 7 et 10 mois, selon la race.
Les petites races sont plus précoces, les grandes plus tardives (parfois jusqu’à 18 mois).
Dans certains cas extrêmes, la maturité peut survenir dès 6 mois ou aussi tard que 3 ans.

Ce qui change :

  • augmentation de la tonicité et de la vigilance,

  • marquage urinaire fréquent,

  • attirance pour les femelles,

  • début de comportements de domination ou de rivalité.

Le jeune mâle découvre son instinct reproducteur et teste son environnement.
C’est le moment où le cadre éducatif doit être ferme, constant et cohérent.


Chez la femelle : les chaleurs et le cycle hormonal

Chez la femelle, la puberté correspond à l’apparition des premières chaleurs,
généralement entre 6 et 12 mois, selon la race et l’individu.
Elles se reproduisent deux fois par an, avec une fréquence plus marquée au printemps et à l’automne.

Durée moyenne d’un cycle complet : environ 6 mois.

Certains cycles peuvent être plus longs (jusqu’à 10 ou 12 mois) sans que ce soit pathologique.


Les quatre phases du cycle de la chienne

1. Le pro-œstrus (7 à 10 jours)

  • Apparition des pertes de sang, vulve gonflée.

  • La chienne attire les mâles, mais refuse la saillie.

  • Elle est nerveuse, excitée, plus attentive à son environnement.

2. L’œstrus (7 à 10 jours)

  • Période de fécondité maximale, autour du 10e au 12e jour.

  • La chienne accepte la saillie et recherche activement le contact du mâle.

  • L’ovulation est spontanée, déclenchée par une montée hormonale (LH).

C’est la période la plus délicate à gérer : vigilance maximale lors des sorties.

3. Le métoestrus (environ 4 mois)

  • Fin des chaleurs visibles.

  • Le comportement redevient calme.

  • Possibilité de pseudo-gestation : gonflement des mamelles, comportement maternel, irritabilité.
    ➜ C’est une réaction hormonale naturelle, pas une pathologie.

4. L’anoestrus (1 à 2 mois)

  • Phase de repos sexuel avant le prochain cycle.

  • C’est le moment idéal pour toute intervention vétérinaire (stérilisation, contraception).


Le comportement reproducteur

Le mâle détecte une femelle en chaleur grâce à l’odeur de son urine, riche en phéromones et métabolites d’œstrogènes.
De son côté, la femelle manifeste son intérêt par des postures, invitations au jeu, et comportements d’approche.

Pendant le pro-œstrus :

La femelle attire le mâle mais se dérobe.
Elle bouge, se détourne, se couche, s’assied… la saillie est impossible.

Pendant l’œstrus :

Elle s’immobilise, la queue légèrement sur le côté, signe d’acceptation.
La saillie est alors possible et souvent féconde.

Un accouplement réussi résulte toujours d’un comportement apaisé et naturel entre les deux chiens.


Conditions naturelles de reproduction

  • Le mâle réussit mieux la saillie dans un environnement familier, imprégné de ses odeurs.

  • C’est pourquoi on recommande que la femelle se déplace chez le mâle.

  • Aucun accouplement ne doit être observé par le maître dominant : la présence hiérarchique bloque le comportement naturel.

  • Chez les chiens dominés, la reproduction peut échouer par inhibition comportementale.

L’humain doit accompagner, pas interférer.
L’équilibre émotionnel influence autant la reproduction que la biologie.


La gestion des chaleurs et de la reproduction

Les chaleurs sont longues, odorantes et parfois difficiles à gérer en milieu familial ou urbain.
Deux options s’offrent au maître selon son projet.

1. La contraception hormonale

Des traitements (comprimés ou injections) peuvent retarder ou bloquer temporairement les chaleurs.
Ils s’administrent uniquement pendant l’anoestrus (repos sexuel), soit 1 à 2 mois avant la période prévue.

⚠️ Ces traitements présentent des effets secondaires possibles :

  • infections utérines,

  • prise de poids,

  • déséquilibres hormonaux.

Leur usage doit toujours être encadré par un vétérinaire.


2. La stérilisation chirurgicale

Si la chienne n’est pas destinée à la reproduction, la stérilisation (ovariectomie) reste la solution la plus sûre et la plus stable.
Elle consiste à retirer les ovaires, supprimant ainsi le cycle sexuel et les chaleurs.

Avantages :

  • absence de chaleurs et de pseudo-gestations,

  • prévention des tumeurs mammaires et infections utérines,

  • comportement plus stable sur le long terme.

Le CECH recommande cette option avant la puberté, pour allier bien-être, sérénité et prévention.


Le rôle du maître pendant la maturité sexuelle

La puberté n’est pas un prétexte à laxisme, mais une étape de structuration.
C’est à ce moment que le chien a le plus besoin d’un cadre clair, stable et ferme.

Règles d’or CECH :

  • maintenir les exercices d’obéissance pendant les chaleurs ou les pulsions,

  • ne jamais “excuser” un comportement par les hormones,

  • rester calme, cohérent et constant,

  • renforcer la hiérarchie sans brutalité.

Le maître cohérent traverse la puberté de son chien sans crise.
Le maître hésitant fabrique l’instabilité.


Conclusion CECH

La reproduction fait partie du comportement naturel du chien,
mais sa gestion relève du maître responsable.

Connaître les cycles, les signes et les options permet d’agir avec prévention, respect et clarté.

Un chien équilibré, c’est un chien compris, pas un chien laissé faire.
Et un maître informé, c’est un maître serein.

Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy – CECH
« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »

carton yves Bien-être & méthode CECH 3 Novembre 2025

Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy (CECH)

L’alimentation, un acte éducatif et hiérarchique

« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »


L’instinct du chasseur : les origines du comportement alimentaire

Dans la nature, le chien sauvage consacre temps, énergie et stratégie à la recherche de nourriture.
Son comportement de prédation est directement motivé par la faim et la survie.

Caractéristiques de la proie :

  • Non agressive,

  • Non familière (aucune imprégnation),

  • Associée à la satisfaction alimentaire.

Les proies varient selon la taille et la force du prédateur :
souris, oiseaux, lézards, lapins, voire chevreuils pour les meutes organisées.
Les chasses peuvent être solitaires, en duo ou en meute, avec une organisation hiérarchique précise.

La chasse structure la meute.
L’accès à la nourriture définit la hiérarchie.


Du chien sauvage au chien domestique : l’alimentation reste un acte social

Chez le chien domestique, la chasse a disparu, mais le rapport hiérarchique à la nourriture demeure.
Manger n’est pas un simple besoin : c’est un repère de statut et de stabilité.

L’alimentation doit être adaptée à chaque individu selon :

  • la taille,

  • l’âge,

  • l’activité,

  • l’état physiologique (gestation, lactation, croissance, travail, convalescence).

Nourrir son chien, c’est aussi lui rappeler sa place dans la meute.


Les règles CECH pour un repas équilibré… et hiérarchique

Le moment du repas n’est pas une formalité : c’est un exercice éducatif à part entière.
Respecter quelques règles simples garantit la stabilité du binôme maître-chien.

1. L’ordre des repas

  • Le chien mange après ses maîtres ou au moins une heure avant eux.
    Cela maintient sa place de subordonné dans la hiérarchie familiale.

  • Ne jamais lui donner rien à table.
    Les miettes “par gentillesse” deviennent des signaux de faiblesse dans son langage.

2. Le lieu du repas

  • La gamelle doit être toujours au même endroit, dans un espace calme et séparé du lieu de repas des humains.

  • Le chien doit manger seul, sans regard ni stimulation.
    Manger en paix, c’est manger dans le respect du cadre.

3. Le comportement attendu

  • Le chien attend l’ordre pour manger.

  • Si le maître approche de la gamelle, le chien doit rester neutre, sans grognement ni défense.
    ➜ Cet apprentissage est essentiel pour prévenir les tensions hiérarchiques.

Le calme autour de la gamelle reflète le calme dans la relation.
Un chien qui accepte la main du maître sur sa nourriture accepte aussi son autorité.


Les erreurs fréquentes à éviter

❌ Donner de la nourriture à table pour “ne pas le frustrer.”
❌ Laisser le chien manger avant les humains.
❌ Bouger la gamelle à chaque repas.
❌ Regarder ou parler pendant qu’il mange.

L’incohérence crée la nervosité, la constance crée l’équilibre.


La coprophagie : comprendre pour corriger

Certains chiots (et parfois des adultes) mangent leurs excréments : c’est la coprophagie.
Ce comportement, bien que désagréable, n’est pas rare. Il disparaît souvent vers 3 à 4 mois, mais peut persister s’il est mal géré.

Les principales causes

1. L’apprentissage erroné et la peur de la punition

Un chiot puni après avoir fait à l’intérieur associe la présence de selles à une sanction.
Résultat : il cache la “preuve” en la mangeant.
➡️ La punition retardée crée la dissimulation, pas la propreté.

Solution CECH :
Ignorer l’accident, nettoyer sans bruit, et récompenser le bon comportement au bon endroit.


2. La compétition avec le maître

Certains maîtres, en voulant bien faire, courent pour ramasser les excréments avant le chien.
Le chiot comprend : “si je ne me dépêche pas, il va me les prendre.”
➡️ Il les avale… pour “gagner”.

Solution CECH :
Ignorer l’acte, détourner l’attention calmement, et ne pas ramasser sous ses yeux.
Le temps, la cohérence et la maturité règlent la majorité des cas.


3. Le déséquilibre digestif

Une mauvaise digestion peut laisser des résidus alimentaires odorants dans les selles.
Le chien, encore guidé par son instinct, y retrouve l’odeur de sa nourriture.

Causes possibles :

  • alimentation trop riche, trop grasse ou trop industrielle,

  • changements alimentaires brusques,

  • manque d’enzymes digestives,

  • additifs aromatiques trop puissants.

Solution CECH :

  • ajuster la ration ou changer de marque,

  • fractionner les repas,

  • introduire une surveillance vétérinaire si le comportement persiste.


4. Ennui ou stress

Certains chiens mangent leurs excréments pour s’occuper ou apaiser leur anxiété.
Ce comportement se rencontre souvent :

  • chez les chiens laissés seuls trop longtemps,

  • en chenil ou espace restreint,

  • ou chez les chiens trop stimulés sans repos mental.

Solution CECH :

  • réintroduire du travail éducatif (ordres, recherche, obéissance),

  • valoriser l’activité mentale,

  • restaurer un cadre stable et prévisible.


Les bons réflexes CECH

✅ Rester calme et cohérent : ne pas punir, ne pas s’énerver.
✅ Assurer une alimentation équilibrée et stable.
✅ Sortir régulièrement le chiot pour éviter les accidents.
✅ Ne pas ramasser devant lui.
✅ Travailler le “laisse” / “tu laisses” dès le plus jeune âge.

La propreté n’est pas une course à la punition, c’est une construction patiente.
Et comme toujours : clarté, cohérence, constance.


Conclusion CECH

L’alimentation, chez le chien, n’est jamais neutre.
C’est un acte social, hiérarchique et éducatif.
Le respect des rituels du repas et la compréhension de comportements comme la coprophagie permettent de maintenir l’équilibre du foyer.

Un chien qui mange dans le calme est un chien cadré.
Et un maître qui nourrit avec méthode nourrit la relation.

Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy – CECH
« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »

carton yves Bien-être & méthode CECH 3 Novembre 2025

Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy (CECH)

Bébé et le chien : accueillir un enfant sans déséquilibrer la meute

« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »


Un nouveau membre dans la famille : un nouveau repère pour le chien

L’arrivée d’un bébé transforme le foyer… et le chien le ressent.
Son univers change brutalement : odeurs nouvelles, cris inhabituels, rythmes différents, attention détournée.

Ce qu’il vivait comme sa meute change de structure.
Et s’il n’est pas accompagné, il peut se sentir exclu, frustré ou jaloux.

L’objectif n’est pas de “protéger le bébé du chien”, mais d’aider le chien à intégrer le bébé dans sa meute.


Anticiper avant la naissance

Un chien préparé réagit mieux qu’un chien mis devant le fait accompli.

À faire avant l’arrivée du bébé :

  • Maintenir les routines éducatives (repas, promenades, obéissance).

  • Introduire progressivement les nouveaux sons et odeurs : pleurs enregistrés, berceau, poussette, odeur de lait.

  • Apprendre au chien à garder sa place, même quand l’attention se détourne.

  • Le familiariser avec les ordres de “tu attends”, “tu restes”, “pas bouger” dans différents contextes.

Ce qu’on installe avant la naissance évite la confusion après.


Le retour à la maison : présenter avec calme et méthode

Le premier contact entre le chien et le bébé est symbolique.
Il marque l’intégration du nouveau-né dans la “meute familiale”.

1. Garder une attitude neutre

Le chien ne doit pas être accueilli dans un climat d’excitation ou de surprotection.
On rentre calmement, on salue d’abord le chien, on le fait sentir à distance.
Quelques jours plus tard, on lui permet de sentir doucement le pied ou le tissu du bébé sous surveillance.

2. Ne jamais exclure le chien

Le sentiment d’exclusion est la première cause de régression comportementale.

  • On ne modifie pas brutalement ses habitudes.

  • On l’associe aux moments de soins : change, tétée, promenade, sieste.

  • On valorise son calme et sa patience.

Le chien doit comprendre que le bébé n’est pas un rival, mais une extension de la famille.


Associer le chien, pas le repousser

Comme un grand frère, le chien doit participer à l’arrivée du petit.
L’inclure, c’est lui donner une place dans ce nouvel équilibre.

Exemples concrets :

  • L’appeler pour qu’il s’assoie calmement à côté pendant qu’on s’occupe du bébé.

  • Le féliciter quand il reste posé malgré les pleurs.

  • Le laisser accompagner les balades avec la poussette, en laisse, dans le calme.

Ces moments renforcent le lien et créent une hiérarchie apaisée : le chien observe, le maître gère, le bébé est protégé.

Plus le chien se sent utile, moins il se sent remplacé.


Quand le bébé grandit : vigilance et prévention

Le jeune enfant ne connaît pas les codes du chien.
Il crie, bouge vite, tire les poils… et ne comprend pas les signaux d’avertissement.
C’est entre 8 mois et 2 ans que surviennent le plus d’incidents : grognements, pincements ou morsures d’avertissement.

Prévention CECH :

  • Ne jamais laisser un jeune enfant seul avec le chien, même quelques secondes.

  • Observer les signaux d’inconfort : oreilles couchées, bâillement, détournement du regard, rigidité.

  • Apprendre à l’enfant à ne pas déranger le chien dans son panier ou pendant le repas.

  • Corriger calmement tout comportement brusque du chien : un grognement doit être encadré, pas ignoré.

Un grognement est un message, pas une agression.
Mais un message non compris peut devenir un danger.


Apprendre au chien… et à l’enfant

La cohabitation repose sur une double éducation :

  • celle du chien, pour contrôler ses émotions,

  • celle de l’enfant, pour respecter l’animal.

Pour le chien :

  • Travailler le “pas bouger”, le “au panier”, le “doucement”.

  • Récompenser le calme en présence de l’enfant.

  • Réduire les sollicitations quand le chien dort ou s’éloigne.

Pour l’enfant :

  • Lui apprendre à caresser sous surveillance, jamais par surprise.

  • Lui expliquer les zones interdites : gamelle, couchage, jouets du chien.

  • L’aider à comprendre que le chien n’est pas une peluche, mais un compagnon vivant avec ses règles.

Un enfant éduqué au respect de son chien devient un adulte respectueux de tous les animaux.


Après deux ans : redéfinir la hiérarchie

Vers 2 à 3 ans, l’enfant découvre le plaisir du pouvoir : il donne des ordres, imite les adultes, veut “commander le chien”.
C’est un moment clé où le cadre doit rester clair.

Ce qu’il faut encadrer :

  • L’enfant peut participer, mais sous contrôle du parent.

  • Les ordres (“assis”, “donne”, “viens”) sont autorisés uniquement si le chien les accepte sans stress.

  • Les jeux physiques ou brusques sont à proscrire : le chien reste un animal, pas un jouet.

Le respect mutuel ne s’improvise pas : il se construit par imitation du maître.


Les clés d’une cohabitation réussie

✅ Le chien reste un membre à part entière du foyer.
✅ Le maître garde le contrôle de toutes les interactions.
✅ Le bébé grandit dans le respect et la sécurité.
✅ Les deux apprennent à se comprendre sous le regard du leader humain.

Bébé et chien peuvent devenir les meilleurs amis du monde,
à condition qu’il y ait un adulte responsable entre les deux.


Conclusion CECH

La sécurité et l’harmonie entre un enfant et un chien ne dépendent pas du hasard,
mais de l’éducation, de la constance et du bon sens.

Un maître cohérent fait grandir un chien stable.
Un chien stable protège un enfant serein.

Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy – CECH
« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »

  1. Mâle ou femelle : choisir en connaissance de cause
  2. Comment apprendre le rappel à son chien
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