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carton yves Chiot & socialisation 3 Novembre 2025

Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy (CECH)

Cohabitation entre animaux : accueillir un nouveau chien sans déséquilibrer le foyer

« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »


Un nouvel arrivant, un nouvel équilibre

L’arrivée d’un nouveau chien dans une maison déjà habitée par un autre animal n’est pas anodine.
Chaque individu possède ses repères, son territoire, son rythme et son statut.
L’objectif est donc clair : intégrer le nouveau sans perturber le résident.

On n’impose pas un nouvel équilibre, on le construit avec méthode.


Respecter le résident : il était là le premier

Le chien déjà présent est le maître des lieux.
C’est lui qui détient la priorité sur les ressources : espace, attention, nourriture, accès, affection.

Le nouvel arrivant doit s’intégrer, pas s’imposer.
Le respect de cette hiérarchie naturelle est la clé d’une cohabitation sereine.

Concrètement :

  • Les premières caresses vont au chien résident.

  • La première gamelle aussi.

  • Les jeux et sorties commencent toujours avec lui.

  • Le nouveau attend, observe et apprend sa place.

Le chien “ancien” ne doit pas perdre son statut à cause du nouveau venu.
C’est la stabilité hiérarchique qui crée la paix du groupe.


Créer la bonne rencontre

La première rencontre est déterminante.
Elle doit être préparée, cadrée et observée.

1. Choisir le bon lieu

Évitez la maison au départ : c’est le territoire du résident.
Une promenade en terrain neutre (parking, champ, sentier calme) permet aux chiens de se découvrir sans tension de propriété.

2. Garder le contrôle

  • Les deux chiens sont tenus en laisse détendue, sans contrainte.

  • On les laisse se flairer brièvement, puis on s’éloigne calmement.

  • On répète l’exercice plusieurs fois avant de rentrer ensemble.

L’objectif n’est pas qu’ils deviennent amis en cinq minutes, mais qu’ils se tolèrent sans conflit.

3. Observer les signaux

Queue raide, regard fixe, oreilles dressées, grognement : tout indique un malaise.
On interrompt calmement, on détourne l’attention, on reprend plus tard.
Aucune tension ne doit être ignorée.

Le maître qui observe évite le conflit ; le maître qui intervient trop vite le provoque.


À la maison : intégration progressive

Une fois à la maison, l’organisation doit être claire dès le départ.

Les règles d’or CECH :

  1. Espace personnel : chaque chien a sa place, son panier, ses jouets, sa gamelle.
    ➜ Pas de partage forcé.

  2. Repas séparés : le chien résident mange en premier, sans que le nouveau approche.
    ➜ Le respect des ressources est fondamental.

  3. Contact sous contrôle : pas de jeu libre avant que les codes soient posés.
    ➜ Les premiers jours, on privilégie la tranquillité à la complicité.

  4. Observation constante : pas de “laisser faire”.
    ➜ Laisser grandir un conflit, c’est le renforcer.

Le calme s’installe quand chacun connaît ses droits, ses limites et son rôle.


Quand le résident est un chien

Bonne nouvelle : entre chiens, les règles sociales sont claires.
S’ils sont bien encadrés, la hiérarchie s’installe naturellement.

Les premières interactions se traduisent souvent par :

  • une observation prudente,

  • des grognements mesurés,

  • quelques tentatives de jeu ou de domination.

C’est normal et sain, tant que le cadre humain reste présent.
Le rôle du maître est d’être le garant de la hiérarchie :

  • il décide quand ils jouent,

  • il sépare si la tension monte,

  • il valorise le calme,

  • il corrige les excès sans colère.

Deux chiens qui se respectent deviennent vite deux partenaires de meute.
Ce respect naît d’un cadre humain solide.


Quand le résident est un chat

C’est un tout autre langage.
Le chat ne cherche pas la hiérarchie, mais le contrôle de l’espace et la sécurité.
L’arrivée d’un chien peut le déstabiliser profondément.

1. Gérer le premier contact

  • Ne pas forcer la rencontre.

  • Laisser le chat observer à distance.

  • Le chien doit ignorer le chat, pas le poursuivre.

Un chat qui fuit déclenche l’instinct de poursuite.
Un chien qui apprend à rester calme gagne la confiance du chat.

2. Sécuriser les espaces

  • Le chat doit disposer de hauteurs et de zones refuges inaccessibles au chien.

  • Les repas sont séparés et les gamelles du chat hors de portée.

  • Les couchages ne se partagent jamais au début.

3. Patience et cadre

L’adaptation peut prendre plusieurs semaines.
On ne cherche pas la complicité immédiate, mais la cohabitation sans stress.

Le but n’est pas qu’ils dorment ensemble, mais qu’ils vivent côte à côte sans tension.


Cas particuliers et vigilance

  • Si le chien est très jeune : il apprend plus vite à respecter le résident.

  • Si le résident est âgé ou craintif : éviter la brusquerie et protéger ses routines.

  • Si des tensions apparaissent (grognements, poursuites, protection de ressources) :
    ➜ ne pas punir violemment,
    ➜ séparer calmement,
    ➜ reprendre la rencontre plus tard sous contrôle.

En cas de conflit persistant, une séance d’éducation encadrée au CECH permet de rétablir la hiérarchie sans heurts.


L’approche CECH : méthode, observation, patience

Une cohabitation réussie ne repose pas sur la chance, mais sur la structure.
Chaque étape doit être pensée, encadrée, observée.
C’est la responsabilité du maître de gérer les émotions, les espaces et les ressources.

Deux animaux peuvent cohabiter harmonieusement si le maître incarne la stabilité.
Quand le cadre est clair, la hiérarchie se fait naturellement.


Conclusion

Accueillir un nouvel animal, c’est agrandir la meute.
Et comme dans toute meute, le calme vient du leader.

  • On anticipe les tensions,

  • On valorise les bons comportements,

  • On corrige sans excès,

  • Et on donne à chacun sa place.

Le CECH l’affirme : un chien bien cadré et un chat respecté peuvent vivre ensemble.
Le secret, c’est un maître qui reste cohérent, calme et juste.


Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy – CECH
« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »

carton yves Chiot & socialisation 3 Novembre 2025

Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy (CECH)

Les bases pour bien accueillir et encadrer son chien

« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »


Le trousseau de départ

Avant même l’arrivée du chien, préparez un trousseau simple et utile.
Pas de gadgets, seulement ce qui sert à bien commencer.

Indispensables :

  • Un collier ajusté et une laisse solide.

  • Deux gamelles : une pour l’eau, une pour la nourriture.
    ➜ Préférez l’inox ou le verre : plus hygiéniques, plus durables, sans risque d’allergie.

  • De l’eau fraîche disponible en permanence.
    ➜ Les gamelles doivent être propres et vidées quotidiennement.

👉 Un chien bien équipé, c’est un chien qu’on encadre dès le départ.


Entretien du pelage

Le brossage n’est pas qu’une question d’esthétique.
C’est un moment d’observation, de contrôle et de lien.

À faire :

  • Brosser une à plusieurs fois par semaine selon le type de poil.

  • Vérifier la peau, les oreilles, les pattes, les zones de frottement.

  • Profiter du brossage pour habituer le chien à être manipulé : c’est une base de confiance et de hiérarchie.

Ce moment calme permet au maître d’être leader sans parole : il touche, le chien accepte.


Le repas : un rituel éducatif

La distribution de la nourriture est un acte éducatif, pas un geste automatique.
C’est un moment clé pour rappeler la hiérarchie et la maîtrise de soi.

1. Choisir une alimentation adaptée

  • Type, âge, taille et activité doivent guider le choix de la nourriture.

  • Les repas passent de 4 à 2 entre 3 et 8 mois, puis 1 ou 2 repas par jour à l’âge adulte.

  • Les grandes races mangent deux fois par jour pour éviter les torsions d’estomac.

2. Instaurer les bonnes habitudes

  • Le maître décide du début et de la fin du repas.

  • Pendant le repas, il doit pouvoir toucher la gamelle sans réaction du chien.
    ➜ Cet apprentissage est essentiel pour la sécurité, surtout en présence d’enfants.

  • Dès le plus jeune âge :

    • Interrompre le repas, lever la gamelle,

    • Faire asseoir le chiot,

    • Redonner la gamelle sur ordre.

3. Règle d’or

C’est le chef de meute qui décide.
Aucune nourriture ne doit être donnée en dehors des heures prévues.
La cohérence de toute la famille est indispensable.


À l’extérieur : sortir pour équilibrer

Le chien est un animal sociable.
Il a besoin de voir, sentir, rencontrer, explorer.
Une sortie hygiénique de 5 minutes après le film n’est pas une promenade.

1. Les besoins essentiels

  • Une promenade d’au moins une heure par jour est nécessaire, même pour les petits chiens.

  • Pour les races sportives (Husky, Malinois, Berger…), prévoir plus : le physique nourrit le mental.

  • Marcher, renifler, rencontrer d’autres chiens : c’est la vraie vie canine.

2. Le cadre légal et la sécurité

  • En ville, le chien doit être tenu en laisse ou à portée de voix et de main.

  • Si un accident se produit (voiture, morsure…), le maître est responsable.

  • Le contrôle passe par l’éducation :
    ➜ marche en laisse,
    ➜ rappel au pied,
    ➜ socialisation précoce.

Les balades sans laisse se font uniquement dans les espaces sécurisés : bois, champs, zones vertes.


Apprendre la marche en laisse

La marche en laisse n’est pas naturelle, elle s’enseigne.
Dès les premiers jours, le chiot apprend à suivre son maître.

Étapes :

  1. Laisser le chiot libre, l’encourager à venir “au pied”.

  2. Introduire la laisse progressivement.

  3. Accepter la gêne du départ : il va tirer, se raidir, reculer.

  4. Ne jamais le laisser tirer.
    ➜ Si la laisse se tend, on s’arrête.
    ➜ Si le chien tire, on tire brièvement dans le sens opposé et on repart calmement.

Après quelques essais, le chiot comprend :

« Avancer = suivre mon maître, pas le dépasser. »

Une fois cette marche maîtrisée, on pourra travailler la marche sans laisse, base de la vraie obéissance.


À la maison : équilibre et contrôle

La maison est le territoire du chien, mais elle reste le domaine du maître.
Le chien doit y être à sa place, cadré, intégré, respectueux.

1. Aboiements et vigilance

Le chien garde naturellement. Il avertit, alerte, protège.
Mais l’aboiement ne doit pas devenir une habitude.

À faire :

  • Enseigner le “aboie” et le “stop” sur ordre.

  • Récompenser quand il aboie sur demande,
    puis quand il se tait sur demande.

Le bon chien garde sur ordre, pas par stress.

Un chien qui aboie toute la journée exprime souvent un ennui profond ou un manque de cadre.


2. Sécurité du terrain

Si le chien vit dans un jardin, la clôture doit être adaptée :

  • Hauteur suffisante selon la race,

  • Partie basse enterrée, car un chien creuse,

  • Pas de trou ni d’ouverture vers la voie publique.

Le maître reste responsable de tout dégât causé en cas de fuite.
Une assurance responsabilité civile est donc indispensable, quelle que soit la race.


3. Hygiène de vie et équilibre mental

Un chien équilibré est un chien épuisé et apaisé :

  • exercice quotidien,

  • cadre cohérent,

  • règles stables,

  • et surtout, contact humain structuré.

Le chien laissé seul sans repères s’invente des règles…
et souvent, elles ne nous conviennent pas.


Conclusion CECH

Accueillir un chien, ce n’est pas “avoir un compagnon”,
c’est prendre la responsabilité d’un élève.

Chaque objet, chaque repas, chaque balade, chaque consigne est une occasion d’éducation.

Un chien cadré, c’est un chien heureux.
Et un maître cohérent, c’est un maître tranquille.

Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy – CECH
« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »

carton yves Chiot & socialisation 16 Octobre 2025

Le test de Campbell : comprendre la personnalité de son chiot

Avant d’accueillir un chiot, il est naturel de se demander quel sera son tempérament : calme, volontaire, réservé, dominant ? Le test de Campbell, mis au point dans les années 1970 par le psychologue américain William Campbell, est un outil précieux pour mieux cerner la personnalité d’un chiot dès son plus jeune âge.

Mais attention : il ne s’agit pas d’une vérité absolue. Le test aide à définir les grandes lignes de la personnalité, mais l’éducation, l’environnement et la relation avec le maître influenceront fortement l’évolution du chien. L’inné donne la base, l’acquis construit le reste.


1. Le principe du test de Campbell

Le test s’effectue sur un chiot âgé d’environ sept semaines, à un moment où son comportement n’est pas encore façonné par la vie en famille. Il se compose de cinq petites épreuves qui mesurent son attitude face à l’humain, à la contrainte et à la nouveauté.

Chaque réponse correspond à une note de 1 à 5, selon la réaction du chiot. La majorité des réponses obtenues permettra d’esquisser un profil de caractère.


2. Les cinq tests de Campbell

1. Test d’attraction sociale

Placez le chiot au sol, éloignez-vous de quelques mètres et appelez-le doucement (en tapant des mains, par exemple).

  • 1 : Il accourt, queue haute, saute et mordille les mains → fort besoin de contact, dominance.

  • 2 : Il accourt, queue haute, gratte les mains → confiance et curiosité.

  • 3 : Il accourt, queue remuante → sociabilité équilibrée.

  • 4 : Il vient timidement, queue basse → réservé, sensible.

  • 5 : Il ne vient pas → méfiance ou inhibition.

2. Test d’acceptation de la domination

Effectué par une personne inconnue : le chiot est caressé avec une légère pression sur la tête et le dos.

  • 1 : Se débat, grogne, mordille → dominance marquée.

  • 2 : Se débat et griffe → fort tempérament.

  • 3 : Se débat, puis se calme et lèche → adaptabilité.

  • 4 : Se retourne sur le dos et lèche → soumission.

  • 5 : S’éloigne → fuite, crainte.

3. Test d’aptitude à suivre

La personne s’éloigne lentement sans parler.

  • 1 : Suit immédiatement, queue haute, mordille → domination, grande assurance.

  • 2 : Suit sans mordiller → volontaire.

  • 3 : Suit, queue basse → sociable mais prudent.

  • 4 : Suit timidement → sensible.

  • 5 : Ne suit pas → inhibition ou peur.

4. Test d’acceptation à la contrainte

Le chiot est mis sur le dos pendant 30 secondes, maintenu doucement.

  • 1 : Se débat violemment et mordille → forte résistance.

  • 2 : Se débat jusqu’à se libérer → indépendant.

  • 3 : Se débat puis se calme → équilibré.

  • 4 : Ne se débat pas, lèche les mains → soumission.

5. Test de la position soulevée

Le chiot est soulevé sous la poitrine pendant 30 secondes.

  • 1 : Se débat violemment, grogne, mord → dominance.

  • 2 : Se débat vigoureusement → fort caractère.

  • 3 : Se débat puis se calme → adaptabilité.

  • 4 : Ne se débat pas, lèche les mains → douceur, soumission.


3. Interprétation des résultats

  • Majorité de 1 → Dominant agressif : fort caractère, à réserver à des maîtres expérimentés. Bon potentiel pour le travail ou la garde.

  • Majorité de 2 → Volontaire : chien de travail idéal, demande une éducation ferme et cohérente.

  • Majorité de 3 → Équilibré : sociable, adaptable, bon chien de famille.

  • Majorité de 4 → Soumis : doux, sensible, peu adapté à la contrainte ou au travail intensif.

  • Majorité de 5 → Inhibé : timide, imprévisible, demande une grande patience et socialisation progressive.

Il peut arriver que les résultats soient contradictoires : c’est souvent lié au contexte (chiot trop jeune, fatigué, distrait ou stressé). Dans ce cas, il est recommandé de retester quelques jours plus tard.


4. Ce que le test ne dit pas

Le test de Campbell n’est pas une étiquette définitive. Il offre une photographie du tempérament à un instant T. L’éducation, la socialisation, les expériences et la cohérence du maître auront un impact majeur sur le futur comportement.

Un chiot très volontaire pourra devenir un adulte parfaitement stable s’il reçoit un cadre clair et juste. À l’inverse, un chiot soumis pourra gagner confiance avec du travail progressif et bienveillant.

Au CECH, nous considérons ce test comme un outil de compréhension, pas un jugement. Il aide à adapter notre méthode à la personnalité de chaque chiot, pour bâtir un apprentissage équilibré, durable et respectueux.


Conclusion

Le test de Campbell reste une référence pour comprendre les bases du comportement canin. Réalisé correctement et interprété avec recul, il aide à choisir et éduquer un chiot en accord avec sa personnalité. Mais n’oublions jamais : c’est le maître qui façonne le chien.

L’obéissance, ça s’apprend. Ici.


 

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